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tpe 1s1 : la perception du temps qui passe introduction l e temps n’est pas devenu seulement un cadre abstrait et réglementé de nos activités, contrôlé à l’échelle du monde et affiché à des milliards d’exemplaires tout autour de nous. le concept même de temps a été revu dans ses plus anciens principes, en particulier par le développement de théories formelles où la notion intuitive que nous avons du temps est mise à l’épreuve : la relativité d’einstein enlève le caractère absolu que lui conféraient ses origines divines et attribue des temps différents à des systèmes en mouvement l’un par rapport à l’autre. on passe d’un état d’esprit axé sur le futur (qui pourrait être prédit), à un état d’esprit beaucoup plus logique où le futur est difficile à prédire, vu qu’on se rend compte à quel point il est lointain. la perception du temps effectue là déjà un changement primordial. ce résultat ne heurte pas vraiment le sens commun mais remet partiellement en cause la construction rassurante d’un futur issu du passé, image de survie à laquelle s’accroche l’homme depuis longtemps. l’histoire du temps se confond avec celle de l’humanité toute entière. chaque civilisation a inventé une mesure du temps qui répondait à ses besoins, et ce qui vient d’être raconté privilégie l’occident et l’horloge qu’il a créée. l’histoire du temps et de son invention n’est pas terminée, elle est au contraire en plein développement et les temps qu’inventent, définissent et comptabilisent les personnes d’aujourd’hui n’ont pas fini de bouleverser nos modes de vie et de pensée. sociologues, physiciens, financiers, biologistes, informaticiens et tant d’autres s’emploient à s’imaginer de nouveaux rythmes et des machines pour les engendrer et les mesurer. mais un sujet reste flottant : la perception du temps. en effet, étant différente selon les esprits, il semble intéressant de se questionner sur sa relativité, ou de son absolutisme. les hommes ont commencé à étudier la physique du temps, mais également son aspect biologique ainsi que les facteurs affectant la perception du temps sur notre cerveau. 6 janvier, 2014 à 15 h 06 min | commentaires fermés | permalien introduction: le temps, un leitmotiv s i nous ne percevons pas un temps absolu, alors comment interprétons-nous notre propre temps, notre réalité temporelle ? et inversement, si nous ne créons pas notre temps, comment percevons-nous le temps réel, absolu ? 6 janvier, 2014 à 15 h 06 min | commentaires (0) | permalien d’où viennent les cycles temporels ? l e temps physique est la première notion de temps que no us aborderons. selon une définition classique, le temps dit physique est une période pendant laquelle une action ou un évènement se déroule, ou encore une dimension représentant la succession de ces actions ou évènements. le temps est, au même titre que la longueur ou la masse, une des quantités fondamentales du monde physique : c’est un temps absolu. mais celui-ci est celui des montres et des horloges, ce même temps s’écoule pour tout le monde, ici et ailleurs, hier et demain, c’est un devenir. mais commençons par le commencement. l a notion de « seconde » que l’on connaît tous n’est pas calculée au hasard : a l’origine, la seconde correspondait au temps de la fraction 1/8600 du jour solaire. cette définition fut vite remise en question à cause des irrégularités de rotation de la terre. puis on la fonda sur l’année tropique 1900 (qui définie les saisons), l’union astronomique internationale donne alors la présente définition (en si) en 1967 : « la seconde est définie comme la durée de 9 192 631 770 fréquences (hz) de la radiation correspondant à la transition entre 2 niveaux hyper fins de l’etat fondamental (donc électriquement neutre) de l’atome de césium 133 » le césium est un élément chimique, un métal alcalin extrêmement réactif l’atome de césium et ses propriétés ainsi, en se basant sur ces données, les hommes utilisent des horloges atomiques permettant le calcul du temps. une horloge atomique est une horloge qui utilise la longévité et l’immuabilité de la fréquence du rayonnement électromagnétique qu est émis par un électron lors du passage d’un niveau d’énergie à un autre, pour assurer l’exactitude et la stabilité du signal qu’elle produit. un de leurs principaux usages est le maintien du temps atomique international (tai) et la distribution du temps universel cordonné (utc) qui sont les échelles de temps de référence. plusieurs horloges existent à ce jour, celle du césium 133 étant l’horloge primaire des usa (la france par exemple est réglée sur une vingtaine d’horloges différentes). par exemple, ci-dessus l’horloge atomique de prague : 6 janvier, 2014 à 15 h 06 min | commentaires (0) | permalien la théorie quantique opposée à la relativité restreinte : le choc des titans l es physiciens comm e les philosophes ont longtemps disserté sur le concept de temps : est-il un absolu ? le subit-on, y a-t-il une flèche irréfutable du temps ? q u’y avait-il « avant » le temps ? voilà des questions quasi métaphysiques et très difficiles à résoudre, utilisant l’échelle de plank (l’unité physique du temps) pour calculer l’incertain. certains hommes érudits ont pourtant essayé avec succès l’étude de ces questions, notamment platon, boltzmann, einstein, prigogine, newton, et hawking. platon, philosophe de la grèce antique pour commencer, le temps objectif est le temps dit absolu. c’est celui réglementant l’univers tout entier au même rythme. le temps subjectif en revanche, n’est qu’une altération du temps objectif, mais nous l’aborderons plus tard. c’est un concept qui se trouve difficile à cerner : en effet, bien qu’il soit facile de définir le temps comme une mesure de la distance entre deux événements, que devient-il quand rien ne se passe ? aristote disait que le temps n’existe pas sans événement, pourtant le temps semble bel et bien s’écouler en l’absence événements rendant sa notion d’autant plus compliquée. un paradoxe concernant ce temps objectif est donc vite arrivé, sa notion devenant plus complexe chaque fois qu’un physicien exposait sa théorie, rendant son absolutisme discutable… en effet le problème du temps s’est posé tout particulièrement en 1905, lorsque einstein a défini sa théorie de la relativité restreinte et démoli l’idée que le temps était une constante universelle. par conséquent, passé, présent et futur ne sont plus absolus. il démontre que la vitesse de la lumière est constante et identique, quelque soit le référentiel d’inertie duquel on la calcule. en opposition avec les dires de newton, citons-le, « le temps absolu, vrai et mathématique, en lui-même et de sa propre nature, coule uniformément sans relation à rien d’extérieur », la relativité d’einstein contredit la science de l’époque. deux écoles de physiciens se créent alors, opposant relativité générale et théorie quantique. la physique quantique prêche quand à elle que la connaissance précise de l’énergie d’une particule la rend difficile à situer dans le temps, et à l’inverse plus on en sait sur sa position temporelle, moins on connaît son énergie. certains physiciens tentent cependant de confondre les deux écoles évoquées ci-dessus, comme l’italien carlo rovelli. il a notamment formulé la théorie quantique des champs, basé sur l’hypothèse du « temps thermique ». selon lui, l’écoulement du temps serait « une illusion due à une connaissance incomplète ». albert einstein contrairement à ce que newton pensait, nos horloges ordinaires ne mesurent jamais des phénomènes indépendants de l’univers. en fait, on pourrait dire les horloges ne mesurent pas le temps du tout. elles mesureraient le temps que l’homme a inventé selon ses besoins. la différence est subtile entre les horloges atomiques et le temps, mais c’est la réalité. les horloges atomiques définissent le temps standard pour le globe : le temps est défini par le nombre de clics de leurs horloges. 6 janvier, 2014 à 15 h 06 min | commentaires (0) | permalien l’expérience des différentes perceptions n